Né à Cologne en 1976 où il vit toujours, Simon Schubert est un artiste qui joue admirablement bien avec les effets d’ombre et de lumière pour exprimer son art sur un support presque simpliste.

La magie de l’ombre et de la lumière

Sur les deux dimensions de la feuille de papier blanc, la perspective se crée au fur et à mesure des nombreux et délicats pliages. Simon Schubert entrelace, pose, étage, entrecroise et engendre un environnement vide de tout personnage, qui n’a de réalité que celle qu’il lui confère. Ses portraits sont énigmatiques, le regard est lointain, presque vide. Les limites de l’artiste sont celles du support mais ses créations, reproduites à l’infini, vous plonge dans un labyrinthe sans issue et vous renvoie aux questions existentielles de l’isolement et la solitude.

Des œuvres déconcertantes et magiques

Simon Schubert est inspiré par le surréalisme, la fiction littéraire de Samuel Becket (« Théâtre de l’Absurde ») et fasciné par le « concept de disparition ». Des escaliers gigantesques, des lustres démesurés, des palais insensés, des sols parquetés ou des carrelages imaginaires peuvent vous faire penser à M.C. Escher, à David Lynch ou encore aux improbables et très surprenants tableaux de Mikhail Vyrtsev.

Simon Schubert livre beaucoup de lui-même dans ses œuvres si déroutantes, il suffit de les regarder pour laisser votre imaginaire prendre le dessus et vous sentir impliqués. Pourquoi ne pas vous rendre dans votre papeterie et tester votre talent ?

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